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8 août 2022 Annulation du défilé de Fierté MTL : le flou persiste

Un ancien responsable de Fierté MTL juge inconcevable que l’organisation ait annulé le défilé, dimanche.

Au micro de La Presse, Michel Dorion, personnalité bien connue dans le Village gai, et qui a déjà siégé au C.A. de l'organisation, rappelle que le défilé est la pierre angulaire des célébrations, et que son débranchement est une « faute grave ».

Il réclame une réflexion sérieuse au sein de l’équipe et du CA, compte tenu qu’il y a des gens « qui dormaient sur la switch ».

Lundi matin à Radio-Canada, le directeur général actuel de Fierté MTL, Simon Gamache, disait avoir pris la décision d’annuler le défilé pour des motifs de sécurité.

Appelé à s'expliquer davantage, il déclarait que Fierté Montréal avait oublié d’embaucher comme prévu le personnel chargé de la sécurité, et n’avait pas pu combler le manque au dernier moment.

Il affirme que l’organisation publiera un communiqué plus tard cette semaine. 

Simon Gamache affirmait aussi, dans cette même entrevue, que la tenue d'un autre défilé était à l'étude mais plus tard dans la journée, lundi, la Ville a semblé écarter l'idée. 

La Ville chercherait plutôt à célébrer la communauté LGBTQ d'une autre façon. 

Notons que la mairesse de Montréal Valérie Plante devait rencontrer lundi après-midi l'équipe de direction de Fierté MTL pour obtenir des réponses sur le revirement d'hier. 

Dans la communauté, le choc ne semble pas pleinement encaissé. 

Cités par TVA et La Presse, des organismes qui avaient investi temps et ressources dans le défilé, comme le regroupement des Jeunes adultes gais de la Montérégie, ne cachent pas leur déception. 

par Julien Poirier-Malo
1 août 2022 Les amitiés riches-pauvres contre la pauvreté des jeunes

Les amitiés entre riches et pauvres aideraient à réduire la pauvreté.

C’est la conclusion d’une étude publiée aujourd’hui dans Nature, et basée sur 72 millions d’Américains.

Selon cette analyse, dont fait état le New York Times, un enfant défavorisé qui grandit dans un quartier où la majorité de ses amis sont aisés aura, à l’âge adulte, un salaire plus élevé.

Bref, plus un secteur favorise les amitiés entre riches et pauvres, mieux il arrivera à sortir les jeunes de la pauvreté.

Ce facteur serait même plus déterminant que la qualité des écoles ou la structure familiale.

Les auteurs suggèrent aux villes de créer dans les bibliothèques et lieux communautaires, des activités qui favorisent la mixité sociale.

par Julien Poirier-Malo