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Tel qu'entendu en ondes

Julien a regardé Canada's Drag Race pour la première fois. PIS IL A AIMÉ ÇA !
15 octobre 2021
par

C’était un moment que mes amis attendaient depuis longtemps : La deuxième saison de Canada’s Drag Race, le pendant américain de RuPaul's Drag Race, qui en est à sa 12e année. Le premier épisode était joyeusement droppé sur Crave à 21h. 


Pour la première fois, je me suis joint à leur mythique party de visionnement, prêt à me plonger dans l’univers devenu légendaire des drags, version canadian


Après une heure d’émission, trois verres de vin (du mousseux pour commencer, du blanc pour me réchauffer), un morceau de gâteau et beaucoup de hein ?, je me suis fait une liste de ce qui m’avait frappé :


1. J’ai beau ne pas tant tripper sur les téléréalités à la base, c’est dur de ne pas se laisser impressionner par la créativité des drags. Pour fabriquer (AUSSI VITE) des tenues aussi débiles en partant d’un kiosque de Fabricville et d’un rayon improvisé du Dollarama, ça prend du talent. Pour vrai… Chapeau.


2. La bienveillance canadienne fait chaud au cœur. Je m’attendais à voir la même chose que pour à peu près toutes les téléréalités américaines : la version originale est boostée au bitchage, aux effets dramatiques, et aux scénarios qui placent tous les participants en opposition. À côté, les versions britannique, australienne et canadienne se démarquent par leur esprit d’équipe et leur solidarité. C’est ce que j’ai compris du premier épisode de Canada’s Drag Race hier. Autant chez les drags que chez les juges. Ça m’a fait du bien.


3. Ceci dit, le manque de budget canadien se voit aussi. Des gros lots chez Pharmaprix et La Source ? Aïe aïe aïe. Ça fait mal. Surtout sur les décors un peu cheap-o. Mais la production est (un peu) pardonnée par la grosse feuille d’érable illuminée en rose. Malade.


4. Étant queb, je suis clairement biaisé, mais la folie québécoise emmène du piquant dans une production canadienne. Les quatre participantes de Montréal et de Québec se démarquent. Pythia par son énigmatique, Suki Doll par son talent créatif clairement au-dessus de la ligue, Adriana par sa confiance (qui l’a carrément sauvée) et Océane Aqua-Black pour… l’ensemble de son œuvre. Et son rire. Fou ben raide. 


5. Je vais regarder le deuxième épisode jeudi prochain. J’étais sûr que ce serait une histoire d’un soir (un one-night de télé… genre). Mais finalement… j’ai aimé ça.


D’ici là, il me reste juste à me trouver un nom de drag. J’attends vos suggestions ¯\_(ツ)_/¯