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La ministre de la Sécurité publique du Québec réagit au nombre grandissant de violence faites aux femmes, et annonce l’implantation d’un bracelet anti-rapprochement pour 2022.
En point de presse mercredi, Geneviève Guilbault a confirmé que la mesure serait d’abord testée au printemps prochain, dans la région de Québec.
Elle sera ensuite élargie au reste de la province si les résultats sont probants.
Concrètement, le principe consiste à remettre à l'ex-partenaire menaçant un bracelet, généralement porté à la cheville, et un boîtier avec traceur géolocalisé.
La victime reçoit elle aussi un boîtier du même type.
Une alerte se déclenche auromatiquement lorsque les deux dispositifs se rapprochent.
Les forces de l’ordre et la victime sont alors mises au courant.
Le bracelet anti-rapprochement pourrait être imposé dans le cadre de procédures sous juridiction provinciale, que ce soit par un juge à l’étape de l’enquête sur remise en liberté avant la condamnation d’un prévenu, ou par un agent de probation à la suite d’un verdict de culpabilité.
À ce jour, en 2021 seulement, 18 femmes sont décédées dans des féminicides présumées au Québec.