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Selon Le Journal de Montréal, ces livraisons sont devenues « quasi quotidiennes » dans les établissements carcéraux de la province.
Le ministère de la Sécurité publique rapporte que l’an dernier, plus de 350 signalements et interceptions de drones sont survenues.
Des cellulaires, des chargeurs, du tabac, des stupéfiants et des médicaments font partie des objets livrés régulièrement.
Ce qui est inquiétant, selon le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels Mathieu Lavoie, c’est « qu’ils sont en train de perdre le contrôle au profit des trafiquants ». II craint notamment que des armes commencent à être introduites dans les prisons.
Selon lui, les drones interceptés actuellement ne représentent que « la pointe de l’Iceberg ».
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