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L’année Lévesque a été lancée hier soir, à la Grande Bibliothèque de Montréal. Le tout vise à honorer la mémoire de René Lévesque dont c’est le centième anniversaire de naissance cette année.
Le Devoir rapporte que l’ancien premier ministre Lucien Bouchard n’a pas contourné la controverse qui sévit depuis qu’il a déclaré dernièrement que le Parti québécois est un véhicule usé qui ne mérite pas de très bien aller.
Il a dit avec humour qu’il constate que « les héritiers de Lévesque n’ont rien perdu de leur capacité à réagir avec leur vigoureuse promptitude ».
Lors de son allocution, le porte-parole de Québec Solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, n’a pas hésité à lancer ce que certains pourraient considérer comme une allusion à François Legault en disant que René Lévesque, lui, ne cherchait pas le plus petit dénominateur commun en quête du plus grand nombre de votes, qu’il ne cédait jamais à la démagogie et que jamais il ne nous montait les uns contre les autres.
Le tout aurait suscité des murmures dans la salle. Paul St-Pierre-Plamondon, du Parti québécois, n’avait initialement pas été invité à prendre la parole lors de l’événement, ce qui a suscité une controverse politique dans les dernières semaines.
La Fondation René-Lévesque lui a finalement adressé une invitation la semaine dernière. De tous les orateurs présents, c’est lui qui a obtenu les applaudissements les plus nourris au moment de monter sur le podium.
Lorsqu’il a pris la parole, le premier ministre du Québec François Legault a annoncé la création du prix René-Lévesque, qui sera décerné dès 2023 dans le cadre des Prix du Québec et qui récompensera un ou une journaliste ayant eu un apport significatif dans la profession.
Photo | L'AutJournal