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Le retour en politique de Bernard Drainville fait réagir.
L’ex-animateur de radio a été louangé par François Legault, qui a officialisé sa candidature à la CAQ mardi midi.
Le chef caquiste a notamment souligné ses réalisations comme ministre péquiste, reconnaissant qu'ils s'étaient personnellement connus dans un autre parti mais sans jamais ne nomme le PQ.
Face aux médias ce matin, l’ex-ministre péquiste a d'ailleurs refusé de se dire souverainiste, se disant plutôt nationaliste.
L’animateur a expliqué qu’il n’y avait pas d’appétit pour l’indépendance, et qualifié de cul-de-sac le dilemme entre fédéralisme et souverainisme.
Il a confirmé qu’il se ralliait à plusieurs lois caquistes, dont celles sur la laïcité et la protection du français, de même qu’au projet de troisième lien.
De leur côté, les oppositions ont critiqué son changement de cap en matière de souveraineté.
Pour le libéral André Fortin, difficile de savoir quelles valeurs Bernard Drainville défend réellement.
Le chef solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, lui, a rappelé la controverse de la charte des valeurs, que l’ex-péquiste a parrainée.
Et pour le Parti Québécois, Bernard Drainville pourrait être taxé d’opportunisme, lui qui avait déjà accusé François Legault de renier ses convictions pour devenir premier ministre.