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C’est à la une de tous les quotidiens ce matin…
L’ancien commissaire de l’UPAC, Robert Lafrenière, aurait lui-même orchestré des fuites d’informations aux médias pour faire avancer sa carrière.
C’est ce qui aurait mené à l’arrêt du processus judiciaire contre l’ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau en 2020, selon ce qu’on peut lire dans de nouveaux documents rendus publics hier.
Le juge de la Cour du Québec, André Perreault, estime dans sa décision de septembre 2020 que certaines de ces fuites auraient été « synchronisées » avec des dates importantes de l’agenda politique de l’Assemblée nationale afin d’aider M. Lafrenière à obtenir un nouveau mandat à la tête de l’UPAC.
En entrevue avec La Presse, le principal intéressé dément toutefois ces allégations et promet de défendre sa réputation. Il réitère que l’arrestation de Nathalie Normandeau était justifiée.