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Le projet de loi 96 sur la protection du français a été adopté à l’Assemblée nationale mardi après-midi.
Tel que prévu, la législation controversée a eu l’appui des élus de la CAQ et de Québec solidaire, et alors que Péquistes, Libéraux et Conservateurs s’y sont opposés.
Après l’adoption, face aux médias, le premier ministre François Legault a qualifié sa loi d'équilibrée, et déclaré que le nœud du problème restait les immigrants choisis par Ottawa, trop peu nombreux à parler français.
Le ministre responsable Simon Jolin-Barrette, juge, lui, que la loi 96 est suffisante pour freiner le déclin du français.
Appelé à réagir, Justin Trudeau s’est dit préoccupé par la loi, et a affirmé qu'il serait là pour protéger les droits des Québécois anglophones.