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La Russie passe à l'attaque
24 février 2022
par

 


À l’aube ce matin, le président Vladimir Poutine a annoncé à la télévision une « opération militaire » en Ukraine. Ce dernier a déclaré vouloir arriver à une « démilitarisation et une dénazification du pays ».


 


Il a également averti que « tous ceux qui tenteraient d’interférer » dans ce conflit seraient visés par des représailles « qu’ils n’ont encore jamais connues ». 


 


Presque immédiatement après, de puissantes explosions ont retenti un peu partout dans le pays. Au moins deux obus se sont abattus dans le centre-ville de la capitale Kiev. 


 


Kharkiv, la deuxième ville en importance, a également été frappée tout comme Odessa, sur le bord de la mer Noire.


 


La Russie a annoncé avoir détruit les bases aériennes et la défense antiaérienne ukrainiennes. Du côté de l’Ukraine, on affirme avoir abattu cinq avions et un hélicoptère russe. Déjà, on faisait état d’un premier mort dans cette invasion. 


 


Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et le président américain, Joe Biden, ont condamné ces attaques. Les 27 pays de l’Union européenne doivent se réunir en sommet aujourd’hui tout comme ceux du G7.


 


Le président américain, Joe Biden, prendra la parole aujourd’hui afin de détailler les « conséquences » pour la Russie. 


 


Déjà hier soir, le démocrate a dénoncé « l’attaque injustifiée de la Russie contre l’Ukraine ».


 


Toutefois, selon les analystes, ce combat contre Vladimir Poutine semble diviser son pays autant que sa lutte contre la COVID-19. Habituellement, le fameux réflexe de ralliement autour du drapeau se déploie lorsque le président affronte une crise internationale. 


 


Ce phénomène s'explique par la tendance des Américains à soutenir spontanément leur président lorsqu’un tel conflit prend place. 


 


Toutefois, depuis le début de l’invasion russe, un bon nombre de politiciens et de commentateurs ont plutôt vanté le président russe. 


 


Des déclarations de l’ex-président Donald Trump ont également retenu l’attention mardi. Ce dernier a déclaré dans un podcast conservateur que la stratégie de Vladimir Poutine relevait « du génie ». Il a même laissé entendre qu’une telle approche pourrait être adéquate afin de lutter contre l’immigration illégale à la frontière avec le Mexique.