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L’engouement des consommateurs de la province est tel que la superficie des terres qui y sont consacrées a doublé en cinq ans selon ce que rapporte ce matin La Presse.
La province est désormais responsable de la moitié de la production totale canadienne. Près de 10 % des entreprises agricoles québécoises sont certifiées biologiques alors qu’ailleurs au pays, ce taux oscille plutôt autour de 3 ou 4 %.
Cette popularité pour le bio se reflète aussi dans les programmes d’enseignement. Au Cégep de Victoriaville, le seul établissement à offrir le DEC en agriculture biologique, le nombre d’inscriptions dans ce programme est passé de 30 en 2008 à plus de 150 l’an dernier.
Malgré l’aide financière apportée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, les fermes peinent encore à répondre à la demande grandissante.