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Selon Stéphane Lacasse, directeur des Affaires gouvernementales de l’Association des détaillants en alimentation du Québec, l’expérience de la première vague fait en sorte que les consommateurs ne ressentent plus le besoin de faire des réserves. L'effet de mimétisme, observé notamment dans le cas du papier de toilette en mars dernier, ne risque pas de se reproduire à la même échelle.
En entrevue avec WKND, il se dit cependant inquiet de la pénurie de main d’oeuvre qui perdure chez ses membres. Actuellement, les épiceries roulent en moyenne à 85% de leur capacité, en raison des employés qui manquent ou qui doivent se placer temporairement en isolement. Paradoxalement, ils ont besoin d’encore plus de travailleurs que d’habitude, pour assurer le respect des mesures de distanciation par les clients, monitorer le nombre d'entrées, et faire le nettoyage.
Par ailleurs, comme les transactions se font pratiquement toutes par carte, les frais de crédit ont significativement augmenté pour les détaillants, ce qui fait fondre leur marge de profit.