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Il y a 50 ans, entre les 3 et 5 mars 1971, Montréal recevait 46 centimètres de neige, au terme d’un hiver parmi les plus neigeux de l’histoire.
Les vents atteindront des pointes à 110 km/h, rafales presque assez fortes pour être qualifiées d'ouragan.
Dans la métropole, la circulation automobile deviendra périeuse, et les Montréalais devront se rabattre sur les motoneiges et le métro, ouvert cinq ans avant.
Ailleurs dans la province, la ville de Québec recevra 44 centimètres de neige et les régions de la Réserve faunique des Laurentides et de la Gaspésie, jusqu’à 80 centimètres.
La tempête entraînera la déclaration de l’état d’urgence au Québec et provoquera 30 décès, dont 17 dans la région de Montréal.
Même si les villes sont aujourd’hui mieux équipées pour faire face à de telles tempêtes, préparez-vous, parce qu’il y en aura d’autres.
Ouarda Taha, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en hydro-climatologie statistique à l’Institut national de la recherche scientifique, cité dans Métro, indique que de tels phénomènes se produisent aux 50 ans, et qu’on connaîtra éventuellement une autre tempête encore plus forte que celle de 1971.