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Québec va de l’avant avec ce qui doit devenir un tribunal consacré aux violences sexuelles.
Deux mois après qu’un comité transpartisan ait recommandé la création d’une telle cour, le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, mandate un groupe pour en jeter officiellement les bases.
Des représentants de la Justice, de la Sécurité publique et du Directeur des poursuites criminelles et pénales, notamment, évalueront comment un tel tribunal fonctionnera dans la réalité des palais de justice.
L’idée même d’une cour spécialisée est motivée par le besoin de mieux accompagner les victimes de ces crimes très intimes, souvent décrits comme incompatibles avec la machine judiciaire actuelle.
À peine 5% des agressions sexuelles seraient dénoncées à la police, avec un taux de condamnation encore plus faible.