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La pandémie frappe de plein fouet le transport régional.
À compter du 7 février, la compagnie française Keolis n’offrira plus que deux seules liaisons par autobus dans la province, jusqu’à nouvel ordre.
Montréal-Québec, sans escale à Trois-Rivières, et Québec-Rimouski, également sans escale.
La Gaspésie, le Bas-du-Fleuve, le Centre-du-Québec et la Mauricie n’auront donc plus aucune desserte de transport en commun interurbain.
C'est dans ce contexte que Québec Solidaire demande au gouvernement Legault de nationaliser le transport collectif régional, plaidant qu’il s’agit d’un service essentiel qui ne peut pas être géré à des seules fins de profit.
Actuellement, ce sont des transporteurs privés qui assurent les liaisons et la non-rentabilité les pousse, depuis des années, à éliminer de plus en plus de villes desservies.
Selon Manon Massé, co-porte-parole de QS, le projet, évalué à deux milliards de dollars, aiderait à relancer le Québec après la pandémie.