WKND 99.5 FM

Lancer la Web radio Lancer la Web radio

Actualités locales

La sécurité autour des chefs de parti est plus présente que jamais
30 août 2022
par

Selon La Presse, il n’est pas rare de voir une douzaine de policiers et d’agents en civil autour du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, durant ses annonces. 


 


De son propre aveu, il s’est même fait proposer une veste pare-balles. Une telle mesure a également été prise avec le chef de la CAQ, François Legault, et la cheffe libérale, Dominique Anglade. 


 


Selon différents experts, cette situation est légitime et nécessaire puisque les menaces contre les politiciens provinciaux et fédéraux sont plus présentes que lors des élections précédentes. 


 


L’ex-agent du Service canadien du renseignement de sécurité, Michel Juneau-Katsuya, explique que cette réalité est attribuable à la dégradation graduelle du « respect qui existait autrefois entre les élus et la population ». 


 


Les menaces de mort visant les élus fédéraux ont également explosé depuis le début de l’année. 


 


Selon les données du Bureau du Conseil privé obtenues par Le Journal de Montréal, entre le 1er janvier et le 17 juin, 22 de ces incidents ont été signalés, dont huit visant le premier ministre Justin Trudeau.


 


Il s’agit de cinq signalements de plus que durant toute l’année 2021 et deux de l’année précédente. 


 


Selon l’avocate experte en droit criminel, Me Alexandre Longueville, la pandémie a créé un « cocktail de polarisation politique ». 


 


D’ailleurs, la GRC a confirmé hier avoir ouvert une enquête concernant les propos haineux et intimidants proférés à l’endroit de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, vendredi dernier. 


 


Photo | iStock