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L’éventuelle preuve numérique de vaccination contre la COVID-19 ne servira que pour les voyages.
C’est ce qu’a confirmé le gouvernement Legault à Radio-Canada, au lendemain de l’annonce par Christian Dubé du développement de ce passeport vaccinal.
En réponse à la question d'un journaliste, en conférence de presse, le ministre de la Santé indiquait avoir mandaté une équipe pour mettre au point ce passeport vaccinal électronique « à court terme ».
La nouvelle a soulevé des inquiétudes concernant d’éventuelles situations de discrimination dans l’accès aux commerces ou événements, contexte dans lequel le document ne sera donc jamais requis.
Le concept à l’étude, a précisé Christian Dubé hier, est calqué sur la preuve de vaccination utilisée lors de l’épidémie de grippe A (H1N1) en 2009.
Rappelons que l’Association internationale du transport aérien (IATA), basée à Montréal, planche elle aussi sur un tel passeport, fortement demandé par les transporteurs aériens.
Plusieurs pays travaillent eux aussi à la mise sur pied d'une preuve de vaccination.
Certaines juridictions, comme Israël, l'utilisent déjà pour contrôler l'entrée des clients dans des endroits à haut risque de propagation du virus, comme les gyms.
L'État hébreu, leader mondial de la vaccination contre la COVID-19, est toutefois critiqué pour son système d'inoculation à deux vitesses, négligeant les Palestiniens.